mercredi 19 mars 2014

Sous le Signe du scorpion ~ Maggie Stiefvater


Quatrième de couverture : Nous sommes le 1er Novembre, quelqu'un va donc mourir aujourd'hui. On fait courir les chevaux entre l'eau noir et les falaises de craie. L'exercice est périlleux, toujours ; mais jamais autant qu'aujourd'hui, quand des vies sont en jeu.

Chaque année au mois de Novembre se déroulent les Courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des étalons de mer cannibales. Cette année Sean Kendrick, dix-neuf ans, tente de nouveau sa chabce, bien décidé à arriver premier. Puck Connolly, quant à elle, n'aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement.

Certains concourent pour gagner, d'autres pour survivre.


Mon avis : C'est assurément un de mes livres préféré qui m'a profondément marqué. Au départ j'avais décidé de l'acheter pour le titre "Sous le Signe du Scorpion" (je suis moi même de ce signe en fait, c'est pour ça). Puis j'ai lu la quatrième de couverture et j'ai vraiment eu envie d'en savoir plus sur ces étalons de mer cannibales.

Rien que la première page suffit pour rentrer dans l'histoireQuand j'ai commencé à lire le prologue, j'avais vraiment l'impression d'assister à la scène, d'être au bord de la mer, de sentir le goût du sel sur ma langue... Je pense que ce qui défini un bon auteur, ce n'est pas le simple fait qu'il arrive à rendre une histoire réaliste, mais c'est surtout qu'il sache la rendre vivante. Et je peux vous dire (de mon point de vue en tout cas) que Maggie Stiefvater fait parti de ces bons auteurs. 

Dans cette histoire, ce ne sont pas tant les personnages (même s'ils sont touchants et attachants)(mon préféré est d'ailleurs Finn) mais les décors, les paysages et les chevaux qui sont importants.
Par chevaux j'entends bien évidemment la race spéciale qui est omniprésente dans ce livre (normal, il est basé autour d'eux). Malgré le danger qu'ils représentent, les hommes continuent de les dresser, de les monter. Tout au long du roman du roman on apprend à les craindre, les détester, les trouver horrible, mais au final on s'attache à eux.

Seule petite chose qui m'a déplu, c'est le fait qu'un chapitre sur deux l'auteur alterne entre Puck et Sean. Je trouve qu'un point de vue externe et peut-être avec moins de détails, mais concentré sur un personnages aurait mieux valu que cela. Après cela à l'avantage de nous présenter la situation des deux personnages. Mais cela est quelque peu rebutant. J'ai trouvé aussi quelque fois que les phrases étaient un peu trop simples... Comme si l'auteure avait eu des pannes d'écriture. M'enfin, ce n'est absolument pas une raison pour ne pas le lire !


En bref : un roman sur lequel je suis tombée par hasard et que j'ai vraiment adoré lire et que je recommande vivement !

dimanche 16 mars 2014

L'Assassin Royal 1, L'apprenti assassin ~ Robin Hobb


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L'Assassin Royal 2,


Quatrième de couverture : Au royaume des Six-Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant, renonce à devenir roi-servant le jour où il apprend l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'autorité de Burrich, le maître d'écurie. Mais le roi Subtil impose que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L'enfant découvrira bientôt que le véritable dessein du monarque est tout autre. : faire de lui un assassin au service du pouvoir royal. Et tandis que les attaques des Pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame.


Mon avis : J'avais beaucoup entendu  parler de cette série de livres, mais j'hésitais à la commencer, ne serait-ce que parce que le résumé ne m'attirait pas tellement. Finalement j'ai sauté le pas et j'avoue que je n'ai pas été déçu !

L'auteur a écrit l'histoire comme si c'était les mémoires de Fitz, ce que je trouve très ingénieux, car ainsi le lecteur a l'impression d'entendre quelqu'un lui conter une histoire - son histoire - de la même façon que le ferait une personne normale. De ce fait lorsqu'il y a des passages moins important que d'autres, le narrateur se contente de dire qu'il a "oublié" ce qui c'est passé dans ce laps de temps. J'aime beaucoup ce choix !

A certains moments cependant j'ai eu beaucoup de mal à suivre : trop de descriptions ou de papotage intérieur. Alors oui forcément ce récit est à la première personne du singulier, mais des fois il y avait trop de pensées de la part du personnage central et ce qui aurait pu être dit en deux paragraphes s'est vu étalé sur deux pages. Dommage pour ça.

Ensuite les personnages sont vraiment attachants. A commencer bien évidemment pas Fitz lui même, qui est un bâtard mais qui compose avec et trace son petit bout de chemin. Bien entendu je ne peux pas parler de ce livre sans parler de Burrich, le maître d'écurie qui peux parfois paraître autoritaire, dur, mais qui a en fait un cœur d'or, comme il le montrera durant (ou presque) tout le livre. C'est vraiment un de mes personnages préféré, car il endosse le rôle d'un père pour Fitz (c'est d'ailleurs lui qui lui donne ce nom). Et il y a aussi Vérité. Alors lui je pense que je l'aime bien plus que Fitz. Il est... tel que je m'imagine un roi et Robin Hobb a vraiment réussi à faire de son prénom la définition même du personnage. C'est vraiment, vraiment un personnage merveilleux.


En bref : c'est vraiment un coup de cœur phénoménal, et j'ai vraiment hâte de lire le deux. C'est un livre de fantasy pure comme jamais je n'en avais lu auparavant. En un mot ? Époustouflant.