lundi 28 avril 2014

Boys don't cry : les garçons ne pleurent (presque) jamais ~ Malorie Bklackman


Quatrième de couverture : Dante attend les résultats de ses examens. Le courrier qui lui ouvrira les portes de l'université. De sa future vie. Celle dont il a toujours rêvé. Mais quand on sonne enfin à la porte, ce n'est pas le facteur, c'est Mélanie. Son ex-copine, dont il n'a plus entendu parler depuis des mois. Avec un bébé. Le sien. Le leur. Etre père à 17 ans ? Il y a de quoi pleurer. Mais les garçons ne pleurent jamais..


Mon avis : Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livre et l'idée même de le lire ne m'aurait jamais traversé l'esprit, mais là, une amie me l'a prêtée et le résultat est incroyable : quelle claque !

C'est l'histoire de Dante, jeune homme de 17 ans, qui doit renoncer à aller à l'université pour élever la fille qu'il a eu avec son ex-copine.
C'est l'histoire d'Adam, le frère de Dante, qui sera confronté à plusieurs moments terribles tout au long de l'histoire.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, pourtant célèbre pour son livre Entre chiens et loup, mais j'ai vraiment adoré son style, mais elle aborde avec une justesse incroyable différents thèmes comme la paternité, le deuil et les rapports familiaux.
Avec une plume extraordinaire, Malorie Blackman nous emmène dans un tourbillon de sentiments contradictoires : haine, peur, souffrance, joie, sans jamais se départir d'une pointe légère et cynique, consciente de décrire la réalité.


En bref : une belle découverte que je recommande chaudement ! 

dimanche 27 avril 2014

L'Assassin Royal 2, L'assassin du roi ~ Robin Hobb




Quatrième de couverture : Les Pirates rouges sèment la mort et la désolation dans les Six-Duchés. Le royaume affaibli ne dispose que de ressources limitées pour le combattre. Le roi est seul, entouré d'une cour qui intrigue, d'une armée qui doute et... d'un assassin royal. Fitz, le bâtard princier, est à présent devenue une arme redoutable et redoutée. Il maîtrise le Vif - la faculté de communiquer avec les animaux - et l'Art. Guerrier accompli, rompus à toutes les façons de tuer, il personnifie à lui seul la justice du roi. Une charge d'autant plus lourde qu'il lui faut faire obstacle aux ambitions du prince Royal, un usurpateur en puissance... 


Mon avis : une fois n'est pas coutume je vous fais une critique à chaud, alors que je viens de tourner la dernière page. Que dire sinon : on en redemande ?

J'avais quitté l'univers des Six-Duchés totalement conquise et j'appréhendais un petit peu les retrouvailles. Ce livre, je me l'étais d'ailleurs complètement sortis de la tête.  Mais voilà, en cette belle matinée de dimanche ensoleillé, je suis allée chercher ce livre et je m'y suis mis. 

Alors je dois bien vous avouer que le premier chapitre a été dur dur à finir : je ne comprenais rien. Le Néant absolut. Ceux qui l'ont lu sauront de quoi je veux parler, pour les autres on va dire que le mot schizophrénie résume bien le début. Mais, passé ce petit moment d'incompréhension total, les pages ont défilé sous mes yeux tous l'après midi. Je n'avais qu'une seule envie, que le livre ne se finisse pas. 

La plume de Madame Robin Hobb est juste à tomber. Rappelez-vous, certains moments dans le premier tome m'avaient laissés perplexe (ici). Eh bien dans ce livre là, que nenni mes amis ! Rien sinon la joie suprême de lire un livre vraiment bien écrit. Alors oui l'action est peu être moins présente que dans le premier, oui on a pas le plaisir de rencontrer de nouveaux personnages, oui Fitz n'a que 15 ans et se comporte comme s'il en avait 25, mais alors ? Ça vous gênes ? Moi pas.

Si les personnages n'occupent plus forcément la même place que dans le premier tome, l'auteur a su toutefois conserver leur identité.


En bref : Une suite superbe qui ravira ceux qui ont déjà adoré le premier !

jeudi 24 avril 2014

L'Héritage 2, L'Aîné ~ Christopher Paolini


Quatrième de couverture : Eragon et Saphira, sa dragonne, sont à peine sortis vainqueurs de la bataille de Farthen Dûr que des Urgals attaquent de nouveaux et tuent le chef des Vardens... Nasuada, sa fille, est nommée à leur tête. Après lui avoir prêté allégeance, Eragon entreprend avec Saphira un long et périlleux voyage vers Ellesméra, le royaume des elfes, où ils recevront les enseignements du fameux Togira Ikonoka, l'Estropié qui est Tout.
Pendant ce temps, Roran, le cousin d'Eragon, organise la défense de son village contre les Ra'zacs. Le jeune homme est persuadé qu'ils veulent récupérer la mystérieuse pierre trouvé par Eragon sur la crête. De son côté, le royaume du Surda est toujours en lutte contre l'Empire de Galbatorix.
Eragon, Roran, les Vardens et les rebelles du Surda poursuivent désormais un seul et même but : détruire les forces du mal.


Mon avis : Ce deuxième volet de la série continue de narrer avec brio les aventures d'Eragon et de Saphira, mais aussi du cousin du dragonnier, Roran, ce qui apporte un nouveau point de vue bienvenu dans ce livre.

L'Aîné nous plonge en plein milieu du royaume des Elfes. Eragon y reçoit un enseignement de la part d'Oromis et de Glaedr, survivants de la Chute des dragonniers. Cette fois le rythme du récit est plus lent, plus aéré. Cela n'altère en rien l'histoire, bien que celle-ci manque d'un peu d'action, ce qui m'a légèrement déçus. En effet le premier tome était riche en rebondissement et celui là en comparaison me paraît bien pâle.

Mais finalement j'ai apprécié cela, parce qu'on en apprend plus sur les elfes, les dragonniers, la magie. En clair, le rôle d'Eragon se dévoile, ainsi que son destin. De plus, ma contrariété a vite était dissipé, parce que j'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Roran (souvenez-vous, j'avais dit que j'aurais aimé savoir ce qu'il était devenu ici). On assiste alors au départ des villageois de Carvahall, pour fuir les Ra'zacs. A l'égal de son cousin il va se faire un nom que personne ne sera prêt d'oublier : Puissant Marteau.

Introduire le récit des aventures de Roran avec autant de naturel me paraît invraisemblable. Beaucoup de livres avec un double point de vue n'ont su m'enchanter autant. Et puis comme ça, on retrouve un peu le combat que mène les gens "normaux" contre l'Empire. 


En bref : on retrouve un Eragon plus mûr, mais toutefois empreint d'une naïveté propre à sa jeunesse. Même si un peu moins d'action m'empêche de complètement l'adorer, Christopher Paolini signe ici une suite digne du premier livre !

dimanche 13 avril 2014

Partials Séquence 1, Partials ~ Dan Wells


Quatrième de couverture : 2076. La guerre contre les Partials, ces êtres génétiquement modifiés, a décimé la quasi-totalité de la planète. Quarante mille humains survivent sur l'île de Long Island sous la férule d'un Sénat autoritaire tandis que le virus RM reste sans antidote. Les nouveaux-nés vivent moins d'une journée, si ce n'est quelques minutes. La population déjà très éprouvée est désormais traumatisée par la loi Espoir : toute jeune fille, dès dix-huit ans, aura l'obligation de tomber enceinte. Le combat de Kira Walker, étudiante en médecine, commence à cet instant. Ses ennemis ne sont pas les Partials mais le RM. Son obsession ne concerne pas la dérive fasciste du Sénat mais une folle hypothèse scientifique. Kira décide de suivre son intuition au risque de devenir une hors-la-loi ou que les Partials ne la tuent...


Mon avis : Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, tout les livres qui se passent dans un futur plus ou moins proche et surtout post-apocalyptique, sont mes préférés. Quand j'en lis un, je me demande toujours si cela peut nous arriver, si nous aussi dans cinquante, cent, mille ans on va vivre la même chose. Quand j'ai acheté Partials, je n'ai pas voulu le lire tout de suite ; je n'en avais tout simplement pas envie. Et puis hier - sur un coup de tête je dirais - je suis allé le chercher et j'ai ouvert la première page. Et je l'ai dévoré. 

Dan Wells (connut aussi pour sa série Je ne suis pas un serial killer) nous présente un monde ravagé par un virus, où le plus jeune être humain est âgé de quatorze ans et où les jeunes filles, à partir de dix-huit ans, doivent tomber enceinte. Kira Walker, étudiante en médecine et spécialiste en virologie, décide de combattre le RM quand elle apprend qu'une de ses proches amies est tombé enceinte. Pour la survie de cet enfant à venir et de l'espèce humaine, elle n'hésite pas à devenir une hors-la-loi, en entraînant avec elle plusieurs de ses amis. 

Le personnage de Kira m'a beaucoup surpris. Je m'attendais à ce que se soit une jeune étudiante prête à tout pour sauver le monde, rassemblant des hommes et, pourquoi pas, levant une armée pour marcher sur les Partials ou renverser le pouvoir tyrannique, tout en découvrant l'antidote au virus. Certes le personnage a une forte personnalité, mais c'est avant tout une scientifique curieuse qui n'hésite pas à mettre sa vie - et celles de ses amis par la même occasion - en grand danger pour mener à bien ses recherches. Tout au long du livre on apprend a voir en elle une véritable fragilité, notamment grâce à ses pensées que l'auteur a choisit d'exprimer clairement. De plus je ne m'attendais à m'attacher rapidement à elle, au vue de son caractère et de ses idées fixes, et pourtant après les vingt premières pages je me sentais proche d'elle. J'aurais peut-être aimé un personnage un peu plus humain, éloigné du cliché du "J'ai le destin du monde entre mes mains, j'en ai pas envie mais c'est ma mission et je vais la mener à bien et tout le monde verra en moi la nouvelle Messie. Yeeha !" Enfin bref, vous m'aurez compris.

Pour les personnages secondaires, comme beaucoup de gens j'ai adoré le personnage de Marcus, qui amène une touche d'humour bienvenue qui semble légèrement décalée, dans presque chaque conversations auxquelles il participe.
 Extrait : 
"- Ah, bon, alors je suppose qu'il faut te remercier de n'avoir tué personne, dit Marcus. Mon exploit personnel, c'est d'avoir réussi à ne pas me pisser dessus. Tu me remercieras plus tard."
Vous voyez le genre quoi. A l'inverse de sa relation amoureuse avec Kira, sa présence et son importance dans le livre vont crescendo. Ainsi, s'il ne semble pas très important au début du livre, il va le devenir au fur et à mesure, à partir d'environ la moitié. On peut aussi dire au contraire de Samm, le Partial. Qui d'ailleurs est bien complexe a cerner et je ne l'ai pas encore tout a fait compris. Tantôt "gentil", tantôt "méchant", il ne cesse de changer de camps jusqu'à ce qu'il dévoile sa nature vers la fin. On peut supposer que son rôle sera nettement plus majeur dans le livre deux, mais cela je ne le saurais que quand je l'aurais lu. Pourtant, on s'attache à ce personnage mais tout en restant perplexe à son sujet. 


En bref ; Si l'histoire est originale, bien ficelé et si le scénario tient plus que la route, je n'ai malheureusement pas totalement adhéré au style d'écriture de l'auteur et certaines phrases m'ont semblé dénué de sens. Dommage parce que ce livre, juste en tant qu'histoire, est une petite pépite !

mercredi 9 avril 2014

L'Héritage 1, Eragon ~ Christopher Paolini


Quatrième de couverture : Eragon mène une vie simple, jusqu'au jour où il ramasse dans la forêt une étrange pierre bleue. Le garçon découvre qu'il s'agit d'un oeuf et assiste bientôt à la naissance... d'un dragon ! En décidant de l'élever, il devient dragonnier, héritier d'une caste d'élite que le terrible roi Galbatorix veut éliminer. Eragon n'a que seize ans, mais le destin du royaume d'Alagaësia est entre ses mains. 


Mon avis : Eragon est un des rares livres dont j'ai vu l'adaptation cinématographique en premier (qui est bien, mais ne correspond pas vraiment au livre, soit dit en passant). Mais je pense que ça a été un plus, car comme ça j'avais une vision des personnages plus précise.

L'Alagaësia est en danger et Eragon, qui est un enfant de ferme, se retrouve dragonnier et fuis son village pour éviter les hommes du roi ne s'en prennent à ses habitants. On pourrait dire "plutôt typique comme histoire, un jeune garçon qui n'a pas vraiment une grande place au sein de son village, se retrouve avec le destin de toute une terre entre les mains. Beaucoup d'actions, mais peu d'originalité." Eh bien je ne pense pas. Bien sur il lui arrive beaucoup de choses, mais c'est à travers ce qui lui arrive, qu'Eragon grandit. Et, en un sens, nous aussi. Christopher Paolini à commencé à écrire cette histoire quand il avait 15 ans, et on y trouve tous les questionnements, toutes les ambitions, tous les rêves qu'un jeune homme peut avoir. Qui n'a jamais rêvé d'avoir un destin hors du commun ? de vivre de folles aventures ? Que celui qui n'a jamais eu ce rêve lève la main, j'aimerais beaucoup le rencontrer.

L'histoire est bien, des phrases un peu longue cependant qui peuvent égarer l'attention du lecteur, mais rien de trop gênant. Eragon devient vite attachant tout comme Saphira, sa dragonne. La relation qui les lie entre eux se construite au fil des pages, et permet au lecteur de se sentir concerné par elle. On pourrait croire difficile l'interaction entre la dragonne et son dragonnier, mais au contraires, elle est tout à fait naturelle et les remarques de Saphira semblent tout à fait à leurs place.

Bien que les personnages principaux soient importants, les secondaires le sont tout aussi. Ainsi le lecteur s'attache à Roran (j'aurais bien aimé savoir ce qu'il devient d'ailleurs), Murtagh, et même à Brom, le vieux conteur. Sans oublier Angela, qui avec son questionnement sur les crapauds et les grenouilles m'aura bien fait rire !

L'écriture fluide de l'auteur, empêche les temps morts, et tout semble être exactement à sa place dans ce livre. Les questionnements d'Eragon sont, comme je le disais plus haut, ceux que pourrait avoir des adolescent, et ainsi les lecteurs peuvent s'identifier au personnage et entrer plus pleinement dans l'univers du livre.


En bref : si vous voulez tout savoir, la dos de mon livre est craqueler par mes lectures et me relectures de ce livre devenu, pour moi, un grand classique de la littérature Fantasy. A avoir lu au moins une fois !