samedi 13 décembre 2014

L'Assassin Royal 6, La reine solitaire ~ Robin Hobb

Editions : J'ai Lu / Prix : 7.60 €

Quatrième de couverture : A la tête d'une déroutante processions - la reine Kettrichen, la mystérieuse Gaudron , Astérie la ménestrelle et le fou -, Fitz poursuit son chemin sur la voie magique. Une quête toujours plus ardue car incessante est la traque menée par Royal, son ennemi juré, pour les retrouver et les tuer. S'enfonçant avec difficultés dans une contrée peuplée d'étranges présences, leur chemin, jalonné de gigantesques statues, va les mener  à une imposante carrière de pierre noire. Mais où se terre Vérité ? Est-il seulement encore vivant ?

Mon avis : "Les romans de Robin Hobb sont des diamants dans un océan de zircon." Tels sont les mots de George RR Martin, et avec ce tome ils prennent vraiment tout leur sens. Un livre singulièrement bien écrit qui me donne envie d'hurler à la Lune avec Oeil-de-Nuit (oui oui carrément).

Le tome 5 m'avait enchanté, mais ce tome là mes amis... C'est bien plus qu'un livre, et si j'osais je dirais même que l'Art a guidé la main de l'auteur ;)
Des descriptions renversantes, des retrouvailles poignantes et des adieux déchirants. Le dernier m'a presque fait pleurer tant on se sent proche de Fitz. Tout ce qu'il a traversé n'aura pas été vain ; son but atteint il peut enfin se reposer. Mais il reste et restera à jamais marqué par ses aventures. 

Le choix final de Robin Hobb me laisse un peu (beaucoup même !) sur ma faim, mais il paraît toutefois logique, dans la continuité du personnage de Fitz et de ce à quoi il a toujours aspiré. Il est d'ailleurs l'un des personnages les plus tangible qu'il m'ait été donné de découvrir. On le sent vivant, ses pensées, ses réactions, son comportements et ses questions, tout est exactement pareil à un homme réel. Bon bien entendu on ne va pas vivre les mêmes aventures que lui hein :) Mais par là, par sa réalité, il fait la beauté de la série à lui tout seul.

En bref : un gros, que dis-je, un énorme coup de cœur pour ce diamant brut de la littérature fantasy !

lundi 8 décembre 2014

L'Assassin Royal 5, La voie magique ~ Robin Hobb

Editions : J'ai Lu / Prix : 7.60 €

Quatrième de couverture : Le roi Vérité est vivant ! Il a imposé une ultime mission à Fitz : "Rejoins-moi !"
Loin sur les sentiers mystérieux de l'Art, au delà du royaume des Montagnes, le jeune homme se met en quête pour répondre à l'appel de son souverain affaibli. Mais il reste seul, pourchassé par les forces de Royal, l'Usurpateur, et sans possibilité de compter sur ses propres alliés, qui le manipulent comme un simple pion.
Or d'autres forces sont en marche... Dans son périple, Fitz va en effet se voir révéler son véritable statut : c'est par lui que s'accomplira, ou sera réduit à néant, le destin du royaume des Six-Duchés. Et c'est là une charge bien lourde a porter quand on est traqué par ses ennemis, trahis par ses proches et affaibli par sa magie...


Mon avis : alors que j'avais été un peu déçu du tome 4, j'ai retrouvé mon "Fitzounet" avec bonheur dans ce tome 5.

Vérité l'appelle. Toujours et encore. Mais Fitz, ou Tom le berger est encore loin des Montagnes ; d'autant plus que l'hiver est là, ce qui rend le voyage encore plus difficile. Même si Fitz veut toujours se venger de Royal, il sait désormais qu'il doit avant tout rejoindre son roi.
J'ai trouvé ce tome bien meilleur que le tome précédent, bien qu'il y ait moins d'actions. Mais cela n'est absolument pas gênant, car il arrive quand même des choses à notre Bâtard préféré. Robin Hobb nous entraîne dans un long voyage où le héros se recentre sur lui-même ; par sa plume on se pose les mêmes questions que Fitz et on ne peut que compatir à tout ce qui lui arrive. On pourrait d'ailleurs découper ce livre en deux parties : Tom le berger et FitzChevalerie. En effet si au début il se cherche encore, notre assassin se découvre petit à petit et sait quel est le rôle qu'il joue dans le monde.

De plus j'ai retrouvé avec plaisir des anciens personnages comme le Fou, qui est beaucoup plus développé. Son évolution s'est fait crescendo, et mon petit doigt me dit qu'il n'est pas prêt de revenir au second plan. Une petite chose aussi que j'ai beaucoup aimé dans ce livre c'est les paysages. Ils sont décrits à l'aide de fort jolies tournures qui nous emmènent aux confins des Montagnes. Je dirais même que l'auteur en fait, en quelque sorte, un personnage à part entière dans le sens ou, loin de n'être qu'un décor, il participe à l'intrigue avec la Voie magique, cette mystérieuse route. Avec celle-ci, l'Art deviens très présent, et l'auteur nous donne plus d'informations dessus, ce que j'ai trouvé très intéressant. Mais le Vif aussi occupe une place important, notamment avec les interrogations de Fitz dessus.

Enfin j'ajouterais que les personnages ont vieilli, changé par ce qu'ils ont vécût, ensemble ou non. Leur évolution s'inscrit dans celle de Fitz, montrant combien ce à quoi il participe touche tout le monde.


En bref : plus calme que les tomes précédents, il s'inscrit dans la continuité du tome 4 au niveau du questionnement de Fitz, mais j'y ai en plus retrouvé l'attirance que j'avais eu pour La nef du crépuscule. J'ai donc passé un très bon moment en lisant ce livre !

samedi 22 novembre 2014

Chroniques Lunaires, Cress ~ Marissa Meyer

Edition : PKJ / Prix : 18.90 €

Quatrième de couverture : Le sort de la Terre est dorénavant entre les mains de Cinder et de ses compagnons. Ils doivent à tout prix empêcher le mariage de l'empereur Kaito avec la terrifiante Reine Levana.
Cress, hackeuse de génie, enfermé dans un satellite depuis sa naissance est la seule à pouvoir les aider. Mais peut-on vraiment lui faire confiance ?


Mon avis : Sa chevelure a fait rêver beaucoup de petites filles dans le monde et pourtant ce n'est pas de la fenêtre d'une tour qu'elle les jettera pour qu'on puisse la délivrer. Parce que Cress (Raiponce) est une hackeuse au service de la reine Lunaire enfermé dans un satellite. Pour jeter ses cheveux à l'extérieur c'est donc un petit peu compliqué.

J'avais adoré les deux premiers tomes, mais je pense que pour celui là, le terme adorer est bien trop faible. Raiponce en hackeuse ? Je ne l'aurais même pas imaginé. Pourtant c'est bel et bien le rôle qu'elle occupe, et l'auteure a sut faire transparaître tout ce qui caractérisait le personnage de conte dans Cress. Jeune et amoureuse d'un homme qu'elle n'a jamais rencontrer que par le biais d'article et de photos sur internet, elle a vraiment titillé ma curiosité à son égard. De petite chose fragile elle devient un appui sur lequel peut compter Thorne alors que l'équipe est séparée. Le capitaine devient aussi plus présent dans ce tome, plus approfondit et peut-être même plus mature. 

L'histoire aussi tient la route avec plusieurs petites intrigues développées et qui se trouvent très liées les unes aux autres, comme sait si bien faire Marissa Meyer. Et puis je ne peux pas parler de ce livre sans en mentionner la magnifique couverture beaucoup plus travaillée que les deux premières et qui rajoute du charme à ce tome. 


En bref : le troisième tome reste donc dans la continuité des deux premiers, et même si je radote, l'auteure ne cesse de m'impressionner par sa manière de se réapproprier les contes de fées pour les inscrire dans un cadre futuriste et les lier entre eux. 

lundi 17 novembre 2014

Coeur d'Encre ~ Cornelia Funke

Edition : Gallimard / Prix : 21€
(au moment où je l'ai acheté)

Quatrième de couverture : Meggie, douze ans, vit seule avec son père, Mo. Comme lui, elle a une passion pour les livres. Mais pourquoi Mo ne lit-il plus d'histoire à voix haute ? Ses livres auraient-ils un secret ? Leurs mots auraient-ils un pouvoir ? Un soir, un étrange personnage frappe à leur porte. Alors commence pour Meggie et Mo une extraordinaire aventure, encore plus folle que celles que racontent les livres. Et leur vie va changer pour toujours. Lire n'a jamais été aussi fascinant - et aussi dangereux. 


Mon avis : Ce livre, c'est le livre du lecteur, une véritable déclaration d'amour à l'univers des livres dont chaque personnages, chaque lieux, chaque situations parlent de littérature. Renversant.

Meggie vit seule avec son père Mo, "docteur pour livre", depuis que sa mère a disparue, neuf ans plus tôt. Quand un soir, un étranger répondant au nom de Doigt-de-poussière vient parler à Mo, la jeune fille ne sait pas encore a quel point sa vie va changer. Cette histoire, de par son originalité et par le style de l'auteur m'a énormément plu. Tout le monde a un jour rêvé de plonger au beau milieu de l'histoire de son livre favori pour vivre d'extraordinaires aventures entouré de ses personnages préférés. Mais serait-ce vraiment aussi bien que ce que l'on imagine ? Cornelia Funke donne en quelque sorte vie à ce fantasme avec Coeur d'Encre, en amenant dans la vie de Meggie l'univers d'un livre, d'une façon tout à fait cohérente.

Cependant je dois admettre que j'ai trouvé certains personnages un petit peu plat, pas assez approfondis. Sauf peut-être Doigt-de-Poussière, dont la nostalgie du monde d'où il vient est profonde est bien palpable et que l'on sent prêt à tout pour y retourner. Meggie quant à elle me paraissait bien trop mature pour son âge (douze ans); certaines de ses remarques m'auraient plus semblé appropriées dans la bouche d'une jeune fille de trois ou quatre ans de plus.

Mais malgré cela, ce livre est un vrai petit trésor. En tant que lecteur il nous pousse à nous interroger au travers des différents personnages: avec Elinor ce que les livres représentent, avec Mo ce qu'on pourrait faire pour eux et avec Meggie ce qu'ils nous apportent. Ces questions en filigrane ainsi que les ressemblances que le lecteur peut se trouver avec différents personnages apportent un charme unique au livre.


En bref : au travers de Meggie, l'auteure nous entraîne dans un univers totalement fascinant où le réel et l'irréel n'ont qu'un point commun : les livres.

vendredi 31 octobre 2014

Petite pause !

Eh oui, je sais, c'est à la fin des vacances que je fait une pause, mais je vais avoir beaucoup de choses à faire à la rentrée, donc je fais une petite pause. Je reviens dans deux semaines avec de nouvelles chroniques toutes jolies toutes belle !

jeudi 30 octobre 2014

Le Trône de Fer 1 ~ Georges R.R. Martin

Editions : J'ai Lu / Prix : 8.10 €

Quatrième de couverture : Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu'en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le Duc Eddard Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s'est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L'heure est grave, d'autant qu'au delà du Mur qui protège le royaume depuis des siècles, d'étranges créatures rôdent. 


Mon avis : Voilà une série dont tout le monde a dut entendre parler, tant elle a fait du bruit au cours des dernières années avec l'adaptation en série télé, et qui me tardait de découvrir.


Alors alors, par où commencer ? J'avais commencé à regarder les tout premiers épisodes de la saison 1 avant de me mettre à lire le livre, du coup j'étais déjà au courant de quelques petites choses (d'ailleurs la série - ou en tout cas la saison une - est fidèle au livre). Mais j'avais tout de même des a priori sur ce livre : en le feuilletant et en lisant des petits passages au hasard, je l'ai trouvé dense en explication, et puis avec tout le tapage autour de ce livre, je me demandais s'il était vraiment aussi géniale que ça.

Eh bien je peux dire qu'à mon avis, tout ce tapage autour du livre est amplement justifié. L'univers que met en place George R.R. Martin est extrêmement complexe, riche en détails et très travaillé. En le lisant je n'ai pas pu m'empêcher de le trouver, du coup, semblable à l'univers du Seigneur des Anneaux de Tolkien. Cela fait qu'on entre vraiment dans l'histoire, on est totalement absorbé. Attention toutefois à certains passages qui traînent en longueur à cause de la volonté de l'auteur de vouloir tout expliquer. 

Tyrion Lannister
(Peter Dinklage)
Si on parle des personnages, je crois que ça pourrait me prendre des heures pour décrire en long, en large et en travers ô combien je suis fan du personnage de Tyrion Lannister (et de son acteur, Peter Dinklage qui joue merveilleusement bien, qu'on se le dise).
Chacun des personnages est différent et à son propre caractère et sa propre évolution. 
Jon Snow (Kit Harington)
Mention spéciale pour Arya et Daenerys Targaryen qui sont toutes les deux des personnages féminins au caractère indépendant (celui de Daenerys s'affirme au cours du livre) dont j'ai vraiment hâte de connaître leur avenir et leurs évolutions.
Et puis je ne peux pas parler du Trône de Fer sans parler d'un autre autre personnage qui m'a marqué : Jon Snow. Son personnage est vraiment très intéressant et je n'ai pas pu m'empêcher de le comparer à un autre bâtard bien connu, FitzChevalerie de l'Assassin Royal. Alors que ce dernier est, je dirais, complètement abandonné et n'a pas vraiment de famille, Jon Snow vit avec son statut de bâtard et l'accepte, se sachant aimé par son père et ses frères. Bref un jeune homme qui nous réserve un avenir bien prometteur je pense !
Cercei et Jamie Lannister sont détestables à souhait, mais ne sont rien comparé aux sentiments totalement négatifs que l'auteur réussit à nous faire éprouver à l'encontre de Joffrey Baratheon.
De plus les relations qu'entretiennent les personnages entre eux sont ambiguës, complexes ; l'auteur tisse une véritable toile entre eux et réussit l'exploit de ne pas faire perdre le fil au lecteur. 

L'histoire est donc bien menée, malgré, comme je le disais plus haut, quelques passages traînant en longueur et qui alourdissent le récit. Toutefois l'auteur possède bel et bien un talent de conteur très développé qui nous plonge en plein cœur des conflits de Westeros.


En bref : si vous connaissez et aimez la série télévisée, je ne peux que vous conseiller de lire les livre qui l'ont inspirés. De plus les personnages sont le gros point fort de cette série ! Ce n'est pour moi pas un coup de cœur, mais j'ai passé un bon moment à le lire ! 

mercredi 29 octobre 2014

Chroniques Lunaires, Scarlet ~ Marissa Meyer


Quatrième de couverture : Depuis les lointaines étoiles jusqu'aux recoins d'une sombre forêt, les destins de Scarlet et de Cinder semblent liés.
Alors que l'une cherche sa grand-mère mystérieusement disparue et que l'autre poursuit sa quête de ses origines, la menace lunaire qui pèse sur l'humanité se renforce.
Cinder et Scarlet parviendront-elles à lui résister ?


Mon avis : "Que tu as de grandes dents ! C'est pour mieux te manger !" On connaît tous cette phrase et le conte qui va avec : Le Petit Chaperon Rouge (qui personnellement m'a fait cauchemarder pendant mon enfance). Mais Marissa Meyer réussit une nouvelle fois le pari de nous faire découvrir une toute autre version d'un célèbre conte avec cette fois-ci Scarlet, le tome 2 des Chroniques Lunaires.

Vous l'aurez compris, Scarlet est le (pas si) Petit Chaperon Rouge. J'avais énormément peur de ce que l'auteure pouvait faire de ce conte, comment elle pouvait l'intégrer à l'histoire principale de Cinder et je ne voyais pas trop comment elle pouvait s'y prendre. Mais j'ai été merveilleusement bien surprise par le rendu final et toutes les possibilités d'histoires et d'intrigues qui s'offraient alors.

Les personnages de Cinder, Kai et Iko sont bien entendu toujours aussi présent (si ce n'est plus pour Iko, pour mon grand plaisir parce que je suis fan d'elle !). Il se rajoute trois nouveaux personnages : le Capitaine Thorne, un criminel recherché (mais qui m'a l'air bien séduisant =3) qui apporte une touche d'humour bienvenue aux situations, Scarlet évidemment, et le personnage de Loup, dont on se doute bien - en même temps vu son nom... - quel rôle il va jouer dans le livre et auquel j'ai tout de suite adhéré. Oh la la que j'aime les personnages masculins comme lui, torturé entre le bien et le mal *_*.

Cette fanart de Thorne n'est pas
trop belle ? *_*
clic pour voir les autres personnages
Et puis je reste fascinée par la façon dont l'auteur réunit deux histoires qui, à la base n'ont absolument rien à voir ! C'est vrai, entre Cendrillon et Le Petit Chaperon Rouge il y a un monde ! Et même dans le livre : il commence avec Cinder qui s'échappe d'une prison avec Thorne et Scarlet qui livre des tomates et qui cherche à retrouver sa grand-mère. Je veux dire, quand on lit ça, on se demande ce qu'elles peuvent bien avoir en commun. Et pourtant... Les deux affaires sont étroitement liées, et chaque petit élément de l'une trouve sa correspondance dans l'autre.


En bref : un deuxième tome bien plu riche que le premier, ne serait-ce qu'en terme d'action, de complot et d'humour (merci Thorne !). C'est donc un énorme coup de cœur: vite que j'ai la suite
entre les mains !

mardi 28 octobre 2014

L'Assassin Royal 4, Le poison de la vengeance ~ Robin Hobb



Quatrième de couverture : Les pirates, de plus en plus audacieux, ont commencés leur invasion dévastatrice. Royal le fourbe, après avoir assassiné le souverain légitime, est monté sur le trône des Six-Duchés. Avec son entourage, l'usurpateur s'est replié à l'intérieur des terres, dans son fief natal, certain de ne plus être inquiété par FitzChevalerie, son ennemi intime, qu'il tient pour mort. Grossière erreur, car le jeune bâtard, retiré loin de la cour, vit toujours. S'il ne perd pas espoir de se venger, il lui faut d'abord réapprendre à vivre, sous la patiente égide de Burrich et d'Umbre. Et choisir sa voie : celle de la civilisation... ou celle d'une magie primitive qui le lie plus que jamais à Œil-de-Nuit ?


Mon avis : tout d'abord je tiens à préciser que ce tome m'a légèrement déçu par rapport aux trois premiers. Est-ce que l'auteur avait placé la barre très haute avec les autres tomes ?  Sûrement. Mais à lire le résumé, je m'attendais à quelque chose de plus... grandiose je dirais.

Robin Hobb nous avait laissé un Fitz plus ou moins mort, et plus bête que homme à cause de sa cohabitation avec Œil-de-Nuit. La lutte pour qu'il choisisse entre la civilisation ou la magie primitive n'a pas eu lieu, ou alors peut-être que je m'étais faite des idées dessus. En tout cas son choix semble fait dès le départ par Burrich et Umbre te ce n'est ensuite que de longues pages parlant de sa réappropriation de son humanité.

Si le début semble prometteur, je me suis rendu compte que Fitz, malgré toutes sa bonne volonté, ne serait jamais plus que le bâtard assassin du roi. Qu'il n'arriverait pas à changer. Du moins c'est comme ça que je l'ai perçu. Toutefois un petit point positif, la fin du livre a été explosif, un vrai feu d'artifice que j'ai adoré !


En bref : le livre m'a quelque peu déçu mais reste tout de même dans la continuité des œuvres de Robin Hobb. 

lundi 27 octobre 2014

L'Assassin Royal 3, La nef du crépuscule ~ Robin Hobb



Quatrième de couverture : Ravagé, pillé, le royaume des Six-Duchés ploie sous le joug de l'envahisseur. Les navires de guerre ne parviennent plus à tenir les pirates rouge en respect. De dissensions éclatent entre les duchés côtiers, pilonnés par les incessantes attaques de l'ennemi, et ceux de l'intérieur qui se désintéresse de leur sort. La cour elle-même n'est plus qu'un théâtre de marionnettes où règne le soupçon, la traîtrise et le mensonge. Aussi le prince vérité décide-t-il d'entreprendre une quête insensée : aller trouver les Anciens, par delà les montagnes, pour leur rappeler qu'ils ont juré de venir en aide au royaume à ses heures les plus sombres.


Mon avis : tout comme les deux premiers tomes, La nef du crépuscule nous montre que l'imagination de Robin Hobb semble inépuisable. 

J'ai pris plaisir à retrouver Fitz - qui se retrouve d'ailleurs dans des situations dangereuses - et toutes les actions du livres se succèdent sans incohérence. Dans ce tome, Fitz se pose beaucoup de questions : sur son avenir, son métier et aussi sur la confiance qu'il place dans certains personnages.

Mais il n'est pas le seul à évoluer ; la fourberie de Royal est accrue de façon considérable, tout comme le courage et l'honnêteté de Kettricken qu'on apprend à connaître. Bien que moins présent, le rôle de Vérité est tout de même indispensable pour faire avancer l'intrigue et pousser les fourbes à se dévoiler.


En bref : l'auteur nous laisse avec un Fitz brisé et un royaume ravagé qui ne laisse présager rien de bon pour l'avenir. Toutefois ce tome reste celui que je préfère entraîné dans une série d'actions qui nous laissent pantelant. Mais on en redemande !

dimanche 26 octobre 2014

Le réseau Corneille ~ Ken Follet


Quatrième de couverture : France, 1944. Betty a vingt-neuf ans, elle est officier dans l'armée anglaise, l'unes des meilleures expertes en matière de sabotage. A l'approche du débarquement allié, elle a pour mission d'anéantir le système de communication allemand en France.
Après une première tentative catastrophique et coûteuse en vies humaines, Betty va jouer le tout pour le tout en recrutant une brigade unique en son genre : le Réseau Corneille, une équipe de choc. Six femmes à la personnalité hors du commun : l'aristocrate, la taularde, l'ingénnue, la travestie... chacune va apporter sa touche très personnelle au grand sabotage.


Mon avis : Je reviens après plusieurs mois d'absence avec la lecture d'un livre qui m'a permit de découvrir un auteur formidable : Ken Follet. Ecrivain de thrillers mais aussi de romans historiques, ses mots réveillent l'imagination et permettent de nous plonger au plus profond de l'histoire raconté.

En vacances en Normandie j'ai pu découvrir les plages du Débarquement et redécouvrir l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Forcément avec tout ces livres autour de moi dont l'histoire se déroulait durant la période 39-45, je ne pouvais qu'en acheter un.  Et j'ai donc trouvé Le Réseau Corneille. Un seul mot : magnifique. J'avais peur de le trouver triste, compliqué, mais je me suis finalement laissé happé par ce livre racontant comment un groupe de six femmes a réussi à saboter le système de communication allemand sur le territoire français, faisant du Débarquement une réussite pour les Alliés.

On suit donc deux personnages principaux : Betty et Dieter. La première est une anglaise régulièrement envoyé en France dans la zone occupé pour aider la résistance. Le deuxième est un allemand travaillant pour le service de renseignement de son pays.

La première page m'a laissé perplexe, et je me suis demandé si j'avais fait le bon choix en achetant ce livre plutôt qu'un autre classique comme Le journal d'Anne Franck. Mais finalement non. Je ne pouvais m'empêcher d'être totalement fasciné par les personnages au fur et à mesure que je tournais les pages. Et alors que ce genre de livre ne m'intéresse généralement pas du tout, je l'ai dévoré. Les points de vue alterné de Betty et Dieter n'ont fait qu'accroître la tension ainsi que ma curiosité. Que se passerait-il si Dieter arrêtait Betty ?

Plus que les personnage, ou même l'histoire, ce qui m'a vraiment plu c'est que l'on sentait au travers des mots employés, que l'auteur s'était bien renseigné. Rien n'est laissé au hasard, et tout est expliqué. Ken Follet a une écriture sublime qui vous entraîne dans une folle danse dont vous ressortait essoufflé mais totalement conquis.


En bref : un merveilleux roman qui m'a énormément plu, en plus de me faire découvrir une plume sensationnelle. Un énorme coup de cœur !

vendredi 2 mai 2014

Phaenomen 1 ~ Erik L'Homme


Quatrième de couverture : Pour le personnel de la clinique du Lac, Violaine, Claire, Nicolas et Arthur ne sont que des fous, des idiots ou des bons à rien. Pas vraiment des héros. Et pourtant... Quand le seul médecin qui se soucie d'eux est enlevé, ses jeunes protégés se lancent sur ses traces. Sans se douter qu'ils sont aussi sur la piste d'un des plus grand secrets de XXe siècle. Leur vie ne sera plus jamais la même. L'histoire de l'humanité non plus.


Mon avis : La folie douce qui émane des personnages principaux est tout à fait charmante et attractive. Erik L'Homme nous plonge ici dans un récit un brin fantaisiste sur fond de quête chevaleresque.

Je ne pensais pas du tout pouvoir aimer ce livre que ma cousine m'avait prêté et que j'avais lâchement rangé dans ma bibliothèque. Je m'attarde énormément sur les couvertures des livres et je dois dire que celle-ci ne me donne pas très envie. Mais je me suis lancé et j'ai adoré !

Ce n'est pas l'histoire, qui est légèrement simpliste je trouve (ce qui n'ôte rien à son charme !) qui m'a séduite, mais ces personnages qualifiés de fous et traité en tant que tels. Avec un spécial coup de cœur pour Arthur et ses trois singes ainsi que pour Claire et sa fragilité. De plus j'ai beaucoup aimé le personnage de Clarence qui est un espèce de "méchant/gentil" ennemi.


En bref : La plume d'Erik L'Homme est de celles facile à suivre, de celles qui plongent instantanément le lecteur dans l'histoire. 

lundi 28 avril 2014

Boys don't cry : les garçons ne pleurent (presque) jamais ~ Malorie Bklackman


Quatrième de couverture : Dante attend les résultats de ses examens. Le courrier qui lui ouvrira les portes de l'université. De sa future vie. Celle dont il a toujours rêvé. Mais quand on sonne enfin à la porte, ce n'est pas le facteur, c'est Mélanie. Son ex-copine, dont il n'a plus entendu parler depuis des mois. Avec un bébé. Le sien. Le leur. Etre père à 17 ans ? Il y a de quoi pleurer. Mais les garçons ne pleurent jamais..


Mon avis : Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livre et l'idée même de le lire ne m'aurait jamais traversé l'esprit, mais là, une amie me l'a prêtée et le résultat est incroyable : quelle claque !

C'est l'histoire de Dante, jeune homme de 17 ans, qui doit renoncer à aller à l'université pour élever la fille qu'il a eu avec son ex-copine.
C'est l'histoire d'Adam, le frère de Dante, qui sera confronté à plusieurs moments terribles tout au long de l'histoire.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, pourtant célèbre pour son livre Entre chiens et loup, mais j'ai vraiment adoré son style, mais elle aborde avec une justesse incroyable différents thèmes comme la paternité, le deuil et les rapports familiaux.
Avec une plume extraordinaire, Malorie Blackman nous emmène dans un tourbillon de sentiments contradictoires : haine, peur, souffrance, joie, sans jamais se départir d'une pointe légère et cynique, consciente de décrire la réalité.


En bref : une belle découverte que je recommande chaudement ! 

dimanche 27 avril 2014

L'Assassin Royal 2, L'assassin du roi ~ Robin Hobb




Quatrième de couverture : Les Pirates rouges sèment la mort et la désolation dans les Six-Duchés. Le royaume affaibli ne dispose que de ressources limitées pour le combattre. Le roi est seul, entouré d'une cour qui intrigue, d'une armée qui doute et... d'un assassin royal. Fitz, le bâtard princier, est à présent devenue une arme redoutable et redoutée. Il maîtrise le Vif - la faculté de communiquer avec les animaux - et l'Art. Guerrier accompli, rompus à toutes les façons de tuer, il personnifie à lui seul la justice du roi. Une charge d'autant plus lourde qu'il lui faut faire obstacle aux ambitions du prince Royal, un usurpateur en puissance... 


Mon avis : une fois n'est pas coutume je vous fais une critique à chaud, alors que je viens de tourner la dernière page. Que dire sinon : on en redemande ?

J'avais quitté l'univers des Six-Duchés totalement conquise et j'appréhendais un petit peu les retrouvailles. Ce livre, je me l'étais d'ailleurs complètement sortis de la tête.  Mais voilà, en cette belle matinée de dimanche ensoleillé, je suis allée chercher ce livre et je m'y suis mis. 

Alors je dois bien vous avouer que le premier chapitre a été dur dur à finir : je ne comprenais rien. Le Néant absolut. Ceux qui l'ont lu sauront de quoi je veux parler, pour les autres on va dire que le mot schizophrénie résume bien le début. Mais, passé ce petit moment d'incompréhension total, les pages ont défilé sous mes yeux tous l'après midi. Je n'avais qu'une seule envie, que le livre ne se finisse pas. 

La plume de Madame Robin Hobb est juste à tomber. Rappelez-vous, certains moments dans le premier tome m'avaient laissés perplexe (ici). Eh bien dans ce livre là, que nenni mes amis ! Rien sinon la joie suprême de lire un livre vraiment bien écrit. Alors oui l'action est peu être moins présente que dans le premier, oui on a pas le plaisir de rencontrer de nouveaux personnages, oui Fitz n'a que 15 ans et se comporte comme s'il en avait 25, mais alors ? Ça vous gênes ? Moi pas.

Si les personnages n'occupent plus forcément la même place que dans le premier tome, l'auteur a su toutefois conserver leur identité.


En bref : Une suite superbe qui ravira ceux qui ont déjà adoré le premier !

jeudi 24 avril 2014

L'Héritage 2, L'Aîné ~ Christopher Paolini


Quatrième de couverture : Eragon et Saphira, sa dragonne, sont à peine sortis vainqueurs de la bataille de Farthen Dûr que des Urgals attaquent de nouveaux et tuent le chef des Vardens... Nasuada, sa fille, est nommée à leur tête. Après lui avoir prêté allégeance, Eragon entreprend avec Saphira un long et périlleux voyage vers Ellesméra, le royaume des elfes, où ils recevront les enseignements du fameux Togira Ikonoka, l'Estropié qui est Tout.
Pendant ce temps, Roran, le cousin d'Eragon, organise la défense de son village contre les Ra'zacs. Le jeune homme est persuadé qu'ils veulent récupérer la mystérieuse pierre trouvé par Eragon sur la crête. De son côté, le royaume du Surda est toujours en lutte contre l'Empire de Galbatorix.
Eragon, Roran, les Vardens et les rebelles du Surda poursuivent désormais un seul et même but : détruire les forces du mal.


Mon avis : Ce deuxième volet de la série continue de narrer avec brio les aventures d'Eragon et de Saphira, mais aussi du cousin du dragonnier, Roran, ce qui apporte un nouveau point de vue bienvenu dans ce livre.

L'Aîné nous plonge en plein milieu du royaume des Elfes. Eragon y reçoit un enseignement de la part d'Oromis et de Glaedr, survivants de la Chute des dragonniers. Cette fois le rythme du récit est plus lent, plus aéré. Cela n'altère en rien l'histoire, bien que celle-ci manque d'un peu d'action, ce qui m'a légèrement déçus. En effet le premier tome était riche en rebondissement et celui là en comparaison me paraît bien pâle.

Mais finalement j'ai apprécié cela, parce qu'on en apprend plus sur les elfes, les dragonniers, la magie. En clair, le rôle d'Eragon se dévoile, ainsi que son destin. De plus, ma contrariété a vite était dissipé, parce que j'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Roran (souvenez-vous, j'avais dit que j'aurais aimé savoir ce qu'il était devenu ici). On assiste alors au départ des villageois de Carvahall, pour fuir les Ra'zacs. A l'égal de son cousin il va se faire un nom que personne ne sera prêt d'oublier : Puissant Marteau.

Introduire le récit des aventures de Roran avec autant de naturel me paraît invraisemblable. Beaucoup de livres avec un double point de vue n'ont su m'enchanter autant. Et puis comme ça, on retrouve un peu le combat que mène les gens "normaux" contre l'Empire. 


En bref : on retrouve un Eragon plus mûr, mais toutefois empreint d'une naïveté propre à sa jeunesse. Même si un peu moins d'action m'empêche de complètement l'adorer, Christopher Paolini signe ici une suite digne du premier livre !

dimanche 13 avril 2014

Partials Séquence 1, Partials ~ Dan Wells


Quatrième de couverture : 2076. La guerre contre les Partials, ces êtres génétiquement modifiés, a décimé la quasi-totalité de la planète. Quarante mille humains survivent sur l'île de Long Island sous la férule d'un Sénat autoritaire tandis que le virus RM reste sans antidote. Les nouveaux-nés vivent moins d'une journée, si ce n'est quelques minutes. La population déjà très éprouvée est désormais traumatisée par la loi Espoir : toute jeune fille, dès dix-huit ans, aura l'obligation de tomber enceinte. Le combat de Kira Walker, étudiante en médecine, commence à cet instant. Ses ennemis ne sont pas les Partials mais le RM. Son obsession ne concerne pas la dérive fasciste du Sénat mais une folle hypothèse scientifique. Kira décide de suivre son intuition au risque de devenir une hors-la-loi ou que les Partials ne la tuent...


Mon avis : Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, tout les livres qui se passent dans un futur plus ou moins proche et surtout post-apocalyptique, sont mes préférés. Quand j'en lis un, je me demande toujours si cela peut nous arriver, si nous aussi dans cinquante, cent, mille ans on va vivre la même chose. Quand j'ai acheté Partials, je n'ai pas voulu le lire tout de suite ; je n'en avais tout simplement pas envie. Et puis hier - sur un coup de tête je dirais - je suis allé le chercher et j'ai ouvert la première page. Et je l'ai dévoré. 

Dan Wells (connut aussi pour sa série Je ne suis pas un serial killer) nous présente un monde ravagé par un virus, où le plus jeune être humain est âgé de quatorze ans et où les jeunes filles, à partir de dix-huit ans, doivent tomber enceinte. Kira Walker, étudiante en médecine et spécialiste en virologie, décide de combattre le RM quand elle apprend qu'une de ses proches amies est tombé enceinte. Pour la survie de cet enfant à venir et de l'espèce humaine, elle n'hésite pas à devenir une hors-la-loi, en entraînant avec elle plusieurs de ses amis. 

Le personnage de Kira m'a beaucoup surpris. Je m'attendais à ce que se soit une jeune étudiante prête à tout pour sauver le monde, rassemblant des hommes et, pourquoi pas, levant une armée pour marcher sur les Partials ou renverser le pouvoir tyrannique, tout en découvrant l'antidote au virus. Certes le personnage a une forte personnalité, mais c'est avant tout une scientifique curieuse qui n'hésite pas à mettre sa vie - et celles de ses amis par la même occasion - en grand danger pour mener à bien ses recherches. Tout au long du livre on apprend a voir en elle une véritable fragilité, notamment grâce à ses pensées que l'auteur a choisit d'exprimer clairement. De plus je ne m'attendais à m'attacher rapidement à elle, au vue de son caractère et de ses idées fixes, et pourtant après les vingt premières pages je me sentais proche d'elle. J'aurais peut-être aimé un personnage un peu plus humain, éloigné du cliché du "J'ai le destin du monde entre mes mains, j'en ai pas envie mais c'est ma mission et je vais la mener à bien et tout le monde verra en moi la nouvelle Messie. Yeeha !" Enfin bref, vous m'aurez compris.

Pour les personnages secondaires, comme beaucoup de gens j'ai adoré le personnage de Marcus, qui amène une touche d'humour bienvenue qui semble légèrement décalée, dans presque chaque conversations auxquelles il participe.
 Extrait : 
"- Ah, bon, alors je suppose qu'il faut te remercier de n'avoir tué personne, dit Marcus. Mon exploit personnel, c'est d'avoir réussi à ne pas me pisser dessus. Tu me remercieras plus tard."
Vous voyez le genre quoi. A l'inverse de sa relation amoureuse avec Kira, sa présence et son importance dans le livre vont crescendo. Ainsi, s'il ne semble pas très important au début du livre, il va le devenir au fur et à mesure, à partir d'environ la moitié. On peut aussi dire au contraire de Samm, le Partial. Qui d'ailleurs est bien complexe a cerner et je ne l'ai pas encore tout a fait compris. Tantôt "gentil", tantôt "méchant", il ne cesse de changer de camps jusqu'à ce qu'il dévoile sa nature vers la fin. On peut supposer que son rôle sera nettement plus majeur dans le livre deux, mais cela je ne le saurais que quand je l'aurais lu. Pourtant, on s'attache à ce personnage mais tout en restant perplexe à son sujet. 


En bref ; Si l'histoire est originale, bien ficelé et si le scénario tient plus que la route, je n'ai malheureusement pas totalement adhéré au style d'écriture de l'auteur et certaines phrases m'ont semblé dénué de sens. Dommage parce que ce livre, juste en tant qu'histoire, est une petite pépite !

mercredi 9 avril 2014

L'Héritage 1, Eragon ~ Christopher Paolini


Quatrième de couverture : Eragon mène une vie simple, jusqu'au jour où il ramasse dans la forêt une étrange pierre bleue. Le garçon découvre qu'il s'agit d'un oeuf et assiste bientôt à la naissance... d'un dragon ! En décidant de l'élever, il devient dragonnier, héritier d'une caste d'élite que le terrible roi Galbatorix veut éliminer. Eragon n'a que seize ans, mais le destin du royaume d'Alagaësia est entre ses mains. 


Mon avis : Eragon est un des rares livres dont j'ai vu l'adaptation cinématographique en premier (qui est bien, mais ne correspond pas vraiment au livre, soit dit en passant). Mais je pense que ça a été un plus, car comme ça j'avais une vision des personnages plus précise.

L'Alagaësia est en danger et Eragon, qui est un enfant de ferme, se retrouve dragonnier et fuis son village pour éviter les hommes du roi ne s'en prennent à ses habitants. On pourrait dire "plutôt typique comme histoire, un jeune garçon qui n'a pas vraiment une grande place au sein de son village, se retrouve avec le destin de toute une terre entre les mains. Beaucoup d'actions, mais peu d'originalité." Eh bien je ne pense pas. Bien sur il lui arrive beaucoup de choses, mais c'est à travers ce qui lui arrive, qu'Eragon grandit. Et, en un sens, nous aussi. Christopher Paolini à commencé à écrire cette histoire quand il avait 15 ans, et on y trouve tous les questionnements, toutes les ambitions, tous les rêves qu'un jeune homme peut avoir. Qui n'a jamais rêvé d'avoir un destin hors du commun ? de vivre de folles aventures ? Que celui qui n'a jamais eu ce rêve lève la main, j'aimerais beaucoup le rencontrer.

L'histoire est bien, des phrases un peu longue cependant qui peuvent égarer l'attention du lecteur, mais rien de trop gênant. Eragon devient vite attachant tout comme Saphira, sa dragonne. La relation qui les lie entre eux se construite au fil des pages, et permet au lecteur de se sentir concerné par elle. On pourrait croire difficile l'interaction entre la dragonne et son dragonnier, mais au contraires, elle est tout à fait naturelle et les remarques de Saphira semblent tout à fait à leurs place.

Bien que les personnages principaux soient importants, les secondaires le sont tout aussi. Ainsi le lecteur s'attache à Roran (j'aurais bien aimé savoir ce qu'il devient d'ailleurs), Murtagh, et même à Brom, le vieux conteur. Sans oublier Angela, qui avec son questionnement sur les crapauds et les grenouilles m'aura bien fait rire !

L'écriture fluide de l'auteur, empêche les temps morts, et tout semble être exactement à sa place dans ce livre. Les questionnements d'Eragon sont, comme je le disais plus haut, ceux que pourrait avoir des adolescent, et ainsi les lecteurs peuvent s'identifier au personnage et entrer plus pleinement dans l'univers du livre.


En bref : si vous voulez tout savoir, la dos de mon livre est craqueler par mes lectures et me relectures de ce livre devenu, pour moi, un grand classique de la littérature Fantasy. A avoir lu au moins une fois !

mercredi 19 mars 2014

Sous le Signe du scorpion ~ Maggie Stiefvater


Quatrième de couverture : Nous sommes le 1er Novembre, quelqu'un va donc mourir aujourd'hui. On fait courir les chevaux entre l'eau noir et les falaises de craie. L'exercice est périlleux, toujours ; mais jamais autant qu'aujourd'hui, quand des vies sont en jeu.

Chaque année au mois de Novembre se déroulent les Courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des étalons de mer cannibales. Cette année Sean Kendrick, dix-neuf ans, tente de nouveau sa chabce, bien décidé à arriver premier. Puck Connolly, quant à elle, n'aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement.

Certains concourent pour gagner, d'autres pour survivre.


Mon avis : C'est assurément un de mes livres préféré qui m'a profondément marqué. Au départ j'avais décidé de l'acheter pour le titre "Sous le Signe du Scorpion" (je suis moi même de ce signe en fait, c'est pour ça). Puis j'ai lu la quatrième de couverture et j'ai vraiment eu envie d'en savoir plus sur ces étalons de mer cannibales.

Rien que la première page suffit pour rentrer dans l'histoireQuand j'ai commencé à lire le prologue, j'avais vraiment l'impression d'assister à la scène, d'être au bord de la mer, de sentir le goût du sel sur ma langue... Je pense que ce qui défini un bon auteur, ce n'est pas le simple fait qu'il arrive à rendre une histoire réaliste, mais c'est surtout qu'il sache la rendre vivante. Et je peux vous dire (de mon point de vue en tout cas) que Maggie Stiefvater fait parti de ces bons auteurs. 

Dans cette histoire, ce ne sont pas tant les personnages (même s'ils sont touchants et attachants)(mon préféré est d'ailleurs Finn) mais les décors, les paysages et les chevaux qui sont importants.
Par chevaux j'entends bien évidemment la race spéciale qui est omniprésente dans ce livre (normal, il est basé autour d'eux). Malgré le danger qu'ils représentent, les hommes continuent de les dresser, de les monter. Tout au long du roman du roman on apprend à les craindre, les détester, les trouver horrible, mais au final on s'attache à eux.

Seule petite chose qui m'a déplu, c'est le fait qu'un chapitre sur deux l'auteur alterne entre Puck et Sean. Je trouve qu'un point de vue externe et peut-être avec moins de détails, mais concentré sur un personnages aurait mieux valu que cela. Après cela à l'avantage de nous présenter la situation des deux personnages. Mais cela est quelque peu rebutant. J'ai trouvé aussi quelque fois que les phrases étaient un peu trop simples... Comme si l'auteure avait eu des pannes d'écriture. M'enfin, ce n'est absolument pas une raison pour ne pas le lire !


En bref : un roman sur lequel je suis tombée par hasard et que j'ai vraiment adoré lire et que je recommande vivement !

dimanche 16 mars 2014

L'Assassin Royal 1, L'apprenti assassin ~ Robin Hobb


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L'Assassin Royal 2,


Quatrième de couverture : Au royaume des Six-Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant, renonce à devenir roi-servant le jour où il apprend l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'autorité de Burrich, le maître d'écurie. Mais le roi Subtil impose que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L'enfant découvrira bientôt que le véritable dessein du monarque est tout autre. : faire de lui un assassin au service du pouvoir royal. Et tandis que les attaques des Pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame.


Mon avis : J'avais beaucoup entendu  parler de cette série de livres, mais j'hésitais à la commencer, ne serait-ce que parce que le résumé ne m'attirait pas tellement. Finalement j'ai sauté le pas et j'avoue que je n'ai pas été déçu !

L'auteur a écrit l'histoire comme si c'était les mémoires de Fitz, ce que je trouve très ingénieux, car ainsi le lecteur a l'impression d'entendre quelqu'un lui conter une histoire - son histoire - de la même façon que le ferait une personne normale. De ce fait lorsqu'il y a des passages moins important que d'autres, le narrateur se contente de dire qu'il a "oublié" ce qui c'est passé dans ce laps de temps. J'aime beaucoup ce choix !

A certains moments cependant j'ai eu beaucoup de mal à suivre : trop de descriptions ou de papotage intérieur. Alors oui forcément ce récit est à la première personne du singulier, mais des fois il y avait trop de pensées de la part du personnage central et ce qui aurait pu être dit en deux paragraphes s'est vu étalé sur deux pages. Dommage pour ça.

Ensuite les personnages sont vraiment attachants. A commencer bien évidemment pas Fitz lui même, qui est un bâtard mais qui compose avec et trace son petit bout de chemin. Bien entendu je ne peux pas parler de ce livre sans parler de Burrich, le maître d'écurie qui peux parfois paraître autoritaire, dur, mais qui a en fait un cœur d'or, comme il le montrera durant (ou presque) tout le livre. C'est vraiment un de mes personnages préféré, car il endosse le rôle d'un père pour Fitz (c'est d'ailleurs lui qui lui donne ce nom). Et il y a aussi Vérité. Alors lui je pense que je l'aime bien plus que Fitz. Il est... tel que je m'imagine un roi et Robin Hobb a vraiment réussi à faire de son prénom la définition même du personnage. C'est vraiment, vraiment un personnage merveilleux.


En bref : c'est vraiment un coup de cœur phénoménal, et j'ai vraiment hâte de lire le deux. C'est un livre de fantasy pure comme jamais je n'en avais lu auparavant. En un mot ? Époustouflant. 

mercredi 19 février 2014

Les 100, tome 1 ~ Kass Morgan


Quatrième de couverture :  2:48... 2:47... 2:46...
Ils sont 100, tous mineurs, tous accusés de crimes passibles de la peine de mort.

1:32... 1:31... 1:30...
Après des centaines d'années d'exil dans l'espace, le Conseil leu accorde une seconde chance qu'ils n'ont pas le droit de refuser : retourner sur Terre.

0:45... 0:44... 0:43...
Seulement là-bas, l'atmosphère est toujours potentiellement radioactive et à peine débarqués les 100 risquent de mourir.

0:03... 0:02... 0:01...
Amours, haines, secrets enfouis et trahisons. Comment se racheter une conduite quand on n'a plus que quelques heures à vivre ?


Mon avis : ce livre, je l'ai acheté un peu sur un coup de tête à la Fnac, alors qu'à la base, je voulais en prendre un autre. (que je n'ai pas trouvé d'ailleurs breeeef.) Mais franchement, je suis contente de l'avoir fait. Il m'a vraiment transporté dans un univers futuriste éblouissant.

On suit quatre personnages, Bellamy, Wells, Clarke et Glass. Cette dernière n'est pas sur Terre, mais est resté dans la station spatiale, et c'est vraiment enrichissant car cela nous permet de comprendre pourquoi on a envoyé les 100 sur Terre. 

L'auteur signe ici un premier roman avec brio. Son écriture permet non seulement de se rapprocher des personnages, de s'identifier à eux, mais en plus de cela elle ne dévoile rien d'un seul coup. Ainsi le lecteur a encore plus envie de tourner les passage, poussé par la curiosité, pour découvrir les (nombreux) petits secrets cachés des gens. Elle sème des indices un peu partout et ce n'est qu'en découvrant le secret de tel ou tel personnage qu'on se dit "Ah mais oui tiens !".

De plus, même si ce premier livre pose les bases pour le second et que de ce fait il n'y a pas vraiment d'action a proprement parlé, les relations qu'entretiennent les personnages entre donne tout son intérêt au livre. Parce que oui, ce livre repose avant tout sur l'amour, qu'il soit amical, fraternel ou autre. Les personnages sont là où ils sont par amour: Bellamy pour sa soeur, Wells pour Clarke et Glass pour Lucas.

Si je ne devais dire qu'une seule chose négative, ce serait le manque de description de la Terre. J'aurais aimé savoir comment est l'endroit où les 100 ont atterris, pourtant l'auteur ne met en place aucun décor précis. On sait juste qu'ils sont au milieu d'un forêt et que pas loin il y a un ruisseau, et j'ai eu du mal à me situer la scène. Je trouve ça dommage, d'autant plus que c'est en opposition avec la station où l'on peut tout se représenter dans sa tête sans le moindre effort


En bref : un livre vraiment intéressant, basé sur un concept plutôt original je trouve. Je le recommande fortement si vous aimez les ambiances futuristes/post-apocalyptiques.

Edit : il y a une série télévisée qui vient juste de sortir et qui est tirée du livre. En fait le premier épisode c'est le premier livre, et il y a des personnages qui ont disparus et d'autres qui sont apparus. C'est dommage parce que je ne trouve pas que ce soit fidèle au livre.

mercredi 12 février 2014

Sherlock Holmes, Une étude en rouge ~ Arthur Conan Doyle


Quatrième de couverture : Au n°3 de Lauriston Gardens près de Londres, dans une maison vide, un homme est trouvé mort. Assassiné ? Aucune blessure apparente ne permet de le dire, en dépit des taches de sang qui maculent la pièce. Sur le mur, griffonnée à la hâte, une inscription : "Rache !" Vengeance !
Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges de la Nevada, Jean Ferrier est exécuté par des mormons sanguinaires chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille Lucie est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien. 
Quel est le lien entre ces deux événements aussi insolites que tragiques ? Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dérouler. Une intrigue tout en subtilité où, pour la première fois, Watson découvre le maître ...


Mon avis : la première enquête de Sherlock Holmes est quelque chose qu'il me tardait de découvrir. Cet enquêteur est connu de tous, au même titre que son créateur, le génie Sir Arthur Conan Doyle. J'avais vu les films avec Robert Downey Jr. et Jude Law (qui sont juste génialissime avouons le !), ainsi que la série télé "Sherlock" avec Benedict Cumberbatch dans le rôle principal et plus récemment la série librement inspiré de cet investigateur hors normes "Elementary" avec Jonny Lee Miller. Comme il n'y a pas longtemps ma mère a retrouvé ce livre dans les affaires de mon frère, je me suis dit "Pourquoi pas ?"

Je m'y attendais un peu, mais j'ai eu quelque peu du mal à le finir : autant la première partie où Sherlock enquête est vraiment très intéressante et nous montre le talent de Conan Doyle, autant la deuxième partie m'a donné envie de dormir. J'ai trouvé que l'écriture était lente, sans vraiment d'action dans cette deuxième partie. Je pense que c'est le fait qu'on change totalement de décor qui m'a perturbé et m'a gâché le plaisir de lire. Bien entendu ce n'est que mon avis, et d'autres personnes diront qu'il est très bien. 

Après, je ne nie pas que ce livre est un chef d'oeuvre de la littérature policière (Arthur Conan Doyle en est même le pionner), le titre est vraiment bien choisi et il est très aisé de comprendre Sherlock Holmes, de le suivre dans son investigation, tellement la plume de l'auteur nous décrit tout parfaitement.

Le fait que cela soit sous le point de vue du docteur Watson, nous permet de mieux comprendre le personnage de Sherlock Holmes, mieux que s'il n'avait été le centre du livre. Le lecteur "rencontre" le détective en même temps que le docteur ce qui, je trouve, nous permet de nous faire notre propre idée de Sherlock.


En bref : un livre à lire pour son célèbre auteur et pour son tout aussi célèbre personnage, mais auquel je n'ai malheureusement pas accroché.

lundi 10 février 2014

Chroniques Lunaires, Cinder ~ Marissa Meyer


Quatrième de couverture : Humain et androïdes cohabitent tant bien que mal dans la ville de New Beijing.
Une terrible épidémie ravage la population.
Depuis l'Espace, un peuple sans pitié attend son heure ...

Personne n'imagine que le salut de la planète Terre repose sur Cinder, brimée par son horrible belle-mère. Car la jeune fille, simple mécanicienne mi-humaine, mi-cyborg, détient sans le savoir un secret incroyable, un secret pour lequel certains seraient prêts à tuer ...

Même dans le futur, les histoires commencent par "Il était une fois..."


Mon avis : avec un nom et une couverture pareil, ce livre ne pouvait que venir s'aligner sur ma bibliothèque, c'est sur !

L'auteur revisite à sa manière un des contes les plus célèbre de l'occident, en l'intégrant dans un univers futuriste tout à fait réaliste. L'histoire est en équilibre entre le roman et le conte, ce qui garde la féerie de Cendrillon, tout en le détachant du conte original et de la version cinématographique qui a été faite par Disney. 

Personnellement, en plus de la couverture qui m'as le plus attiré (vraiment je la trouve canon !), c'est la petite phrase "Même dans le futur, les histoires commencent par Il était une fois ..." qui m'a convaincu de l'acheter. J'adore les histoires qui se passe dans le futur, et je me suis dit que c'était vraiment étrange un "Il était une fois" dans le futur, mais cela a vraiment attisé ma curiosité alors je me suis dit qu'il fallait que je lise, pour voir comment l'auteure allait se débrouiller.

J'ai trouvé l'histoire plutôt originale ma foi, mais ce que j'ai trouvé étrange c'est le fait que l'histoire se déroule à l'envers de celle du conte : par exemple, la scène du bal avec la perte de la chaussure est à la fin. Bien entendue ce n'est qu'un menu détail qui ne m'a pas plus gêné que ça. L'intrigue avec les Lunaires est finement mené, si bien qu'on déteste le personnage de la Reine avant même de l'avoir rencontré. Le prince est mignon, mais il tombe bien trop vite sous le charme de Cinder, et je trouve qu'il manque d'un petit peu de panache à mon goût. La belle mère est exécrable, comme on pouvait s'en douter, et il n'y a qu'une des deux demies-soeurs qui déteste Cinder, ce qui n'est pas gênant je trouve mais quelque peu déroutant par rapport à l'histoire originale. Et ce qui va lui arriver d'ailleurs va permettre à l'histoire de se dérouler.

Le roman est entraînant, malgré quelques temps morts notamment quand Cinder est à l'hôpital et un certain manque d'action a quelques endroits.


En bref : pas vraiment un coup de coeur, mais un livre que j'ai pris plaisir à lire et que je recommande volontiers à tous les mordus de contes, l'auteure revisitant à merveille Cendrillon.

vendredi 7 février 2014

La Passe-Miroir 1, Les Fiancés de l'Hiver ~ Christelle Dabos


Quatrième de couverture : Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs.
Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle.
A quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.


Mon avis : un premier livre épatant, un cocktail de personnages et de lieux tous plus étranges (dans le bon sens du terme) les uns que les autres, l'auteure a réunie tous les ingrédients idéal pour réussir un livre. En un mot ? Surprenant.

Il faut savoir que ce livre a été mis en ligne sur le site Plume d'Argent, puis a été retiré suite à la participation de l'auteure au concours du premier roman jeunesse organisé par Gallimard Jeunesse, RTL et Télérama. Concours qu'elle a remporté. 
Bref parenthèse fermé.

Ce livre est, à mon humble avis, une petite pépite. Tous d'abord les personnages. Aaaah les personnages ! Tellement attachants, tellement puissants, même le taciturne Thorn m'a conquise. Pourtant, on ne peut pas dire qu'il transpire la chaleur humaine ce gars là. Mais le personnage le plus marquant reste tout de même Ophélie, le personnage principal. Je la trouve extrêmement complexe à déchiffrer, avec un caractère en totale évolution du début à la fin du livre, sans que cela ne choque vraiment, et elle prend de plus en plus d'assurance. Elle apparaît comme une fille fragile, mais très vite on s'aperçoit que son caractère est beaucoup plus fort que ce qu'il n'y paraît et qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.

L'histoire est prenante, les lignes défilent sous les yeux avec une rare cohérence. Même si les cents premières pages permettent de poser la base de l'histoire, une fois cela de fait, les actions se bousculent, et on découvre avec une merveille non dissimulé les dessous de la Cour, dans une ambiance Belle Epoque tout à fait fabuleuse. Le monde créé est tellement bien décrit que l'on croirait presque qu'il se situe non loin de chez nous.

Enfin mon coup de cœur final : le Clairdelune. Le chateau d'Archibald, lieu par excellence de la débauche, mais aussi l'endroit où l'intrigue se déroule en majeur partie, a finis de m'achever. 


En bref : j'ai vraiment adoré, c'est pour moi, mon coup de cœur 2013, et ça faisait longtemps qu'un auteur français ne m'avait pas autant surpris !

Keleana, L'assassineuse ~ Sarah J. Maas




Quatrième de couverture : Au royaume d'Adarlan, seule la secte des Assassins ose encore s'opposer au pouvoir du roi. Keleana, la plus célèbre assassineuse du pays, a été condamnée aux travaux forcés. 
Pour gagner sa liberté elle doit combattre dans un tournoi à mort dont l'unique survivant devra servir le roi pendant quatre années. 
Mais les concurrents, l'un après l'autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d'obscurs forces magiques ressurgissent dans la cité royale et la jeune fille, pour sauver sa peau, devra trouver des alliés à la cour même du roi. 
Et jouer de toutes les armes dont elle dispose.
Son entraîneur, le capitaine Chaol, et le prince Dorian qui l'a prise sous son aile sont-ils dignes de confiance ? En tout cas, ils ne sont pas insensibles à ses charmes...


Mon avis : malgré un personnage principal un peu bateau, on se laisse volontiers porté par une écriture très visuelle et une histoire qui se démarque des autres. Dès le premier chapitre, on entre directement dans l'histoire. Par contre la secte des Assassins n'est présente dans le livre qu'au travers de Keleana, donc ne vous attendez pas à avoir affaire à un complot avec la secte.

Ces 500 pages nous permettent d'entrer dans un univers totalement prenant et deux jours m'ont suffi pour que je le finisse. Les quelques indices semés par ci, par là par l'auteur sur le passé de Keleana nous donnent encore plus envie d'en apprendre un peu sur elle. Les pages se tournent sans aucune interruption, et on a vraiment l'impression d'être dans l'histoire sans aucun temps morts. 

Au niveau du personnage central, je reviens quelques peu sur Keleana. Son personnage est un peu "bateau" je disais, car elle est belle, forte, elle a langue bien pendue, comme les personnages féminins tendent à l'être de plus en plus de nos jours (je pense d'ailleurs à Ellana la Marchombre de Pierre Bottero). Mais elle nous entraîne quand même avec elle et sa sensibilité que l'on découvre tout au long du roman la rend plus accessible. 

Par contre, l'insertion de la magie ne sembla pas être à sa place, et dénote un peu avec le ton du roman. L'auteure y accorde une place bien trop importante à mes yeux. Le "combat final" me laisse un peu sur ma faim, comme s'il avait été bâclé et j'avoue avoir dû relire plusieurs fois quelques lignes pour en comprendre le sens, alors est-ce que c'est un problème de traduction, ou tout simplement le style de l'auteur ? Je ne sais pas, mais c'est légèrement dérangeant. Ce qui se passe pendant le combat est bien trop étrange, mais personne dans le livre ne semble s'en soucier.
Source

Le petit plus est l'histoire d'amour naissante que développe les personnages entre eux, et bien que l'on s'y attende, mon cœur de midinette a littéralement fondu pour le capitaine Chaol... !

En bref : un livre passionnant, une belle histoire malgré quelques petit bémol sur l'insertion de la magie, mais qui nous donne envie de lire le tome 2 le plus vite possible !